
Notre quotidien est fait de moments agréables et de moments désagréables. Il y a des périodes où tout va bien et d'autres plus difficiles, voire douloureuses. Nous traversons tous des épreuves, des événements qui nous bouleversent.
Cela peut engendrer des tensions, à l'origine de blocages qui peuvent nous diminuer physiquement. Améliorer son état de santé ne se résume donc pas à prendre soin de son corps.
Que faisons nous de ces vécus compliqués ? Est-ce que nous les acceptons, les transformons ? Ou bien est-ce que nous les refoulons, les enfouissons ? Ce n'est pas l'épreuve qui génère un blocage mais la façon dont nous la voyons.
Dans une situation difficile, notre esprit veut nous préserver et met en place des mécanismes de défense face à l'inconfort. C'est bien utile en cas d'urgence mais si cela se produit trop souvent, nous nous sentons diminués, mal, sans trop savoir pourquoi.
Il existe plusieurs mécanismes de défense. Lequel est le vôtre ?
L'oubli
Il résulte d'un manque d'attention pour ce qui est inconfortable. Lorsque l'on demande à une personne ce qui ne va pas, elle répond « je ne sais pas ». Elle a donc refoulé son vécu douloureux. Elle a comme « retiré » son énergie de ce qui est difficile.
La solution ici est de remettre de l'attention en lui demandant ce qu'elle ressent dans son corps, où exactement, en quoi la situation est inconfortable ?

Ce que je vis est important, je peux porter mon attention dessus.
Le déni
Il résulte d'un manque d'acceptation de ce qui est douloureux : « je vais bien, il n'y a pas de problème ». La personne se ment à elle-même, sans s'en rendre compte. Elle cherche à éviter de ressentir des émotions négatives comme l'anxiété, la tristesse.
Pour l'aider, on peut évoquer des situations similaires que nous (ou quelqu'un d'autre) avons vécues pour montrer que c'est acceptable d'avoir des ennuis.
Tout ce que je vis est correct, je peux entrer en contact aussi bien avec ce qui est plaisant que ce qui est moins plaisant.
La projection

Il s'agit ici de trouver des raisons extérieures à son mal-être, de ne pas assumer sa responsabilité dans la situation et se placer en tant que victime. Cela permet de garder une bonne image de soi, de rester quelqu'un d'appréciable malgré la situation difficile.
Cela montre un besoin d'être rassuré sur sa valeur. Nous ne sommes pas responsables des agissements des autres, seulement de nos propres actes et paroles. Ce que font ou disent les autres n'a rien à voir avec nous. Comprendre cela permet de ne plus se considérer comme une victime.
Même si j'ai des difficultés, je reste une personne appréciable car je fais de mon mieux, même si ce n'est pas parfait.
Le retrait
La personne qui souffre devient inaccessible : « ce n'est pas grave, ça ne me fait rien ». Une sorte d'anesthésie, d'insensibilité, s'est mise en place sur le plan psychique. Elle cherche à se débarrasser de ce qui est inconfortable.
Dans ce cas, une réponse par le toucher peut fonctionner, pour ramener de la sensibilité. On peut aussi dire à la personne qu'elle est encore là malgré tout ce qui lui est arrivé.
Même je considère que ce n'est pas grave, je m'autorise à prendre soin de moi, car je compte encore pour moi.
Toutes ces solutions permettent de mettre de la lumière, de la conscience sur des vécus douloureux, afin de restaurer l'estime de soi, même si des années se sont écoulées depuis.
Source : Mireille Meunier, Accompagnement psycho-émotionnel selon la tradition chinoise.
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